D’un pas assuré, Annalena Baerbock fait son entrée dans l’histoire onusienne. Vêtue d’un tailleur blanc éclatant — clin d’?il assumé aux suffragettes et à leur combat pour le droit de vote — elle s’avance vers le podium de l’Assemblée générale. Quelques instants plus t?t, l’ex-ministre allemande des affaires étrangères a été élue, avec le soutien de 167 ?tats membres sur 193, à la présidence de la plus vaste enceinte du multilatéralisme mondial.