Les h?pitaux et autres établissements de santé devraient être des havres de sécurité et de guérison pour toutes les personnes blessées dans un conflit, y compris les personnes rescapées de violences sexuelles. Ce sont des principes fondamentaux du droit international humanitaire.
António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies
La sécurité des h?pitaux
La sécurité des h?pitaux est essentielle pour permettre aux personnes rescapées de violences sexuelles de recevoir les soins dont elles ont besoin. Le monde conna?t actuellement le plus grand nombre de conflits depuis la Seconde Guerre mondiale, ce qui a poussé plus de 117 millions de personnes à fuir leur foyer. Le mépris du droit international, la prolifération des armes et la militarisation croissante sont en train d'exacerber la violence sexuelle en temps de conflit et constituent de graves menaces pour la sécurité des civils, y compris des individus les plus vulnérables.
Les attaques contre les infrastructures civiles, telles que les établissements de santé, s'intensifient, privant les communautés de leurs droit fondamentaux, comme notamment le droit à la santé, et posant des défis en matière de sécurité des mécanismes de notification et assistance. Cela représente une grave menace pour la sécurité des civils, notamment des groupes vulnérables tels que les rescapés de violences sexuelles liées au conflit, les h?pitaux étant en première ligne dans l'offre d'une assistance vitale.
Les violences sexuelles liées aux conflits ont des effets néfastes à long terme sur les victimes et sont utilisées comme tactique de guerre, de torture et de terrorisme. Elles ont des répercussions sur la santé physique, sexuelle, reproductive et mentale et sont en mesure de détruire le tissu social des communautés. Les femmes et les filles sont confrontées à des formes brutales de violence sexuelle et les groupes armés contr?lent souvent l’accès aux services médicaux. C'est pourquoi, la plupart des femmes et des filles ne consultent pas un médecin en raison de la peur, de la stigmatisation ou de l’insécurité ambiante. La destruction des établissements de santé, le meurtre d’agents de santé et les contraintes d’accès humanitaire entravent ainsi l’assistance vitale aux survivants.
Prenons l’engagement d’éliminer ce fléau, soyons solidaires des personnes survivantes et redisons notre volonté de protéger les h?pitaux et les établissements de santé en temps de conflit.
António Guterres
Utilisation militaire des h?pitaux : une menace pour les infrastructures, le personnel et les patients
Les attaques contre les établissements de santé dans les zones de conflit ont des conséquences dévastatrices pour les femmes enceintes, allaitantes et les nouvelles mères, avec un nombre sans précédent de femmes et de filles qui seraient mortes avant ou pendant l'accouchement. Il est crucial d'assurer leur sécurité, de fournir des soins complets et de soutenir les survivants afin de prévenir les préjudices et la marginalisation à long terme. Assurer la sécurité des h?pitaux dans les zones de conflit est donc primordial pour le bien-être des personnes rescapées de violences sexuelles et celles à risque et pour soutenir leurs quêtes de justice et de réparation.
L’utilisation militaire des h?pitaux menace le caractère civil de ces institutions et expose les patients et le personnel médical à des risques accrus. Le droit international humanitaire, quand respecté, protège les h?pitaux contre les attaques et met l’accent sur les principes de distinction et de proportionnalité.
La communauté internationale doit ainsi assurer la protection de ces structures car elles sont vitales pour les survivants de violences sexuelles. Le soutien financier doit donner la priorité aux réponses centrées sur les survivants dans les situations de conflit, y compris des services de soutien complets, l'accès à la justice et la réintégration socio-économique.

?vénement 2024
Attaques contre les soins de santé dans les zones touchées par le conflit : impacts sur les survivants de violences sexuelles liées au conflit
Mercredi 19 juin 2024
Siège de l'Organisation des Nations Unies, New York
L'événement de cette année, qui marque la 10è尘别 célébration officielle de la Journée, a été organisé conjointement par le Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle en temps de conflit, le Bureau de la et la Mission permanente de l'Argentine auprès des Nations Unies.
Le but de l'événement était de se montrer solidaire des victimes et de ceux qui les soutiennent, de susciter l'espoir, la connaissance et l'inspiration en lan?ant un appel mondial pour mettre fin au viol en temps de guerre ( #EndRapeInWar) !
Contexte
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L’expression ? violences sexuelles liées aux conflits ? recouvre des actes tels que le viol, l’esclavage sexuel, la prostitution forcée, la grossesse forcée, l’avortement forcé, la stérilisation forcée, le mariage forcé, ainsi que toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable, perpétrés contre des femmes, des hommes, des filles ou des gar?ons, et ayant un lien direct ou indirect avec un conflit. Cette expression inclut également la traite des personnes à des fins de violences sexuelles ou d’exploitation sexuelle lorsque ces faits surviennent en temps de conflit.
Une préoccupation constante est que la crainte et les pressions culturelles dissuadent la grande majorité des victimes de violences sexuelles liées aux conflits de porter plainte. Les professionnels sur le terrain estiment que, pour chaque cas de viol déclaré lié à un conflit, il y en a 10 à 20 qui ne le sont pas.
Résolutions de l'ONU
Le 19 juin 2015, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté par consensus la proclamant le 19 juin Journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit afin de sensibiliser à la nécessité d'y mettre un terme, de manifester de la solidarité envers les victimes et de rendre hommage à celles et ceux qui luttent en première ligne pour éliminer ces crimes.
Cette date a été choisie pour commémorer l'adoption décisive, le 19 juin 2008, de la , dans laquelle le Conseil de sécurité a condamné l'utilisation de la violence sexuelle comme une arme de guerre pouvant faire obstacle à la consolidation de la paix.
Pour répondre aux groupes terroristes qui se servent désormais de la traite et des violences sexuelles comme arme de terreur et source de revenus, le Conseil de sécurité a adopté la , par laquelle il engage les ?tats Membres à prendre des mesures décisives et immédiates pour prévenir et réprimer la traite des êtres humains et les violences sexuelles, notamment dans le cadre des conflits armés. La résolution souligne que la traite d'êtres humains en temps de conflit armé et les violences sexuelles et sexistes commises en période de conflit peuvent s'inscrire parmi les objectifs stratégiques et dans l'idéologie de certains groupes terroristes. De tels actes peuvent devenir une tactique pour ceux-ci et un instrument servant à alimenter leurs coffres et à conforter leur pouvoir en facilitant l’enr?lement et la destruction de communautés.
Plus d'informations
Ressources
Rapports du Secrétaire général sur les violences sexuelles liées aux conflits
- 2024 :
- 2023 :
- 2022 :
- 2021 :
- 2020 :
- 2019 :
- 2018 :
- 2017 :
- 2016 :
Rapports - Action de l'ONU
- Rapport 2022 de l'?quipe d'experts
- Rapport 2021 de l'?quipe d'experts
- 14 agences déterminées à mettre fin à la violence sexuelle dans les conflits (2020)
- Action de l'ONU contre la violence sexuelle dans les conflits (2022)
- Action de l'ONU contre la violence sexuelle dans les conflits (2018)
- Action de l'ONU contre la violence sexuelle dans les conflits (2017)
Autres sites Web
Publication
痴颈诲é辞蝉
? La question de l’impunité, le fait de savoir qu’on peut violer une mère, une fille, un fils, un enfant et s’en sortir sans problè尘别, alimente la pathologie qui maintient ce problè尘别 grave et croissant ? - Danai Gurira, actrice américaine zimbabwéenne.
(sous-titres de la vidéo disponibles en fran?ais)
Exposition
Entre , les ?uvres de jeunes artistes témoignent.
Podcast
(mai 2023) Les violences sexuelles à l’encontre des filles et des femmes atteignent des niveaux horrifiants dans la province du Nord-Kivu et l’Ituri, dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), a dénoncé le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), appelant à une intensification urgente et significative de la réponse à cette situation. L’UNICEF et ses partenaires proposent des espaces surs et mènent des efforts de sensibilisation, y compris par rapport à l’importance de la ? masculinité positive ? et à l’impact dévastateur de ces actes malheureux qui détruisent des vies.