51影院

Photos de femmes participant à des manifestations visant à mettre fin aux mutilations génitales féminines.
? gauche : une jeune femme en tenue traditionnelle tenant une bannière promouvant la fin des mutilations génitales féminines. ? droite : Des communicateurs traditionnels sensibilisent la population à la loi interdisant les mutilations génitales féminines
Photo :FNUAP
Portrait de António Guterres

Unissons nos forces pour reléguer les mutilations génitales féminines aux oubliettes de l’histoire et pour assurer à toutes les femmes et à toutes les filles, partout dans le monde, une meilleure santé ainsi qu’un avenir plus radieux et plus juste.

Secrétaire général de l'ONU, António Guterres

Mettre fin aux mutilations génitales féminines d'ici à 2030

Les mutilations génitales féminines (MGF) recouvrent l'ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales. Elles sont considérées au niveau international comme étant une violation des droits humains des femmes et des filles, notamment de leurs droits à la santé, à la sécurité et à l'intégrité physique, ainsi que de leur droit à la vie lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles.

Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines font face à des complications à court terme, telles que des douleurs intenses, des saignements excessifs, des infections et des difficultés à uriner, ainsi qu'à des conséquences à plus long terme pour leur santé sexuelle et reproductive et leur santé mentale.

Bien que principalement concentrée dans 30 pays d'Afrique et du Moyen-Orient, la pratique des mutilations génitales féminines est un problème universel. Elle persiste également dans certains pays d'Asie et d'Amérique latine, ainsi que parmi les populations immigrées vivant en Europe occidentale, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Au cours des 30 dernières années, la prévalence des mutilations génitales féminines a diminué à l'échelle mondiale. De nos jours, une fille a trois fois moins de risque de subir une mutilation génitale qu'il y a 30 ans. Cependant, ces progrès sont menacés par les crises humanitaires telles que les épidémies, les changements climatiques, les conflits armés et autres et cela pourrait entraver les avancées vers l'égalité des sexes et l'élimination des mutilations génitales féminines d'ici à 2030. ? l'heure actuelle, plus de 230 millions de filles et de femmes à travers le monde ont survécu à des mutilations génitales féminines (MGF).

Alors qu'il reste cinq ans à cette décennie d'action, nos actions collectives doivent être centrées sur la création d'environnements où les filles et les femmes peuvent exercer leur pouvoir et leurs choix, en jouissant pleinement de leurs droits à la santé, à l'éducation et à la sécurité. Et cela est possible gr?ce à des investissements dans des initiatives menées par des survivantes de mutilations génitales féminines qui remettent en question les normes sociales et de genre néfastes. Leurs voix et leurs actions peuvent transformer des normes sociales et de genre profondément enracinées, permettant aux filles et aux femmes de réaliser leurs droits et leur potentiel en termes de santé, d'éducation, de revenus et d'égalité.

Pour promouvoir l'élimination des mutilations génitales féminines, des efforts coordonnés et systématiques, impliquant l'ensemble d'une communauté, sont nécessaires. Ils doivent être axés sur les droits humains, l'égalité entre les sexe et l'éducation sexuelle et porter une attention particulière aux besoins des femmes et des filles ayant subi de telles pratiques.

En 2012, l'Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 6 février Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines afin d’intensifier l’action mondiale visant à éliminer cette pratique.

Accélérer le rythme

La Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines de 2025 sera célébrée sous le thème .

Depuis plus d'une décennie, le Programme conjoint FNUAP-UNICEF soutient les survivantes des MGF, en donnant la priorité aux investissements dans les initiatives menées par les survivantes, centrées sur l'autonomisation, l'action et l'accès aux services essentiels.

Il est urgent de déployer des efforts encore plus ciblés, coordonnés, soutenus et concertés si nous voulons atteindre notre objectif commun de mettre fin aux mutilations génitales féminines d'ici à 2030.

Rejoignez-nous dans la lutte pour mettre fin aux MGF et aidez-nous à sensibiliser le public à cette journée en utilisant les hashtags #Unite2EndFGM et #EndFGM sur les réseaux sociaux et en utilisant les mis à disposition par le FNUAP !

Logo de la campagne contenant le texte en anglais 'Accélérer le rythme : Renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin aux'

L'ONU dans la lutte contre les mutilations génitales féminines

Bien que cette pratique existe depuis plus d'un millénaire, il est encore possible de mettre fin aux mutilations génitales féminines au cours de cette génération si nous accélérons nos progrès. C'est pourquoi les Nations Unies s'efforcent de les éliminer totalement d'ici à 2030, conformément à l'esprit de l'objectif de développement durable 5 : égalité entre les sexes.

Depuis 2008, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), conjointement avec l'UNICEF, dirige le plus grand . Le programme se concentre actuellement sur 18 pays d'Afrique et du Moyen-Orient et soutient également des initiatives régionales et mondiales.

Au fil des années, ce partenariat a permis d'obtenir des résultats significatifs. Gr?ce à son soutien par exemple, plus de 7 millions de filles et de femmes ont bénéficié de services de prévention, de protection et de soins liés aux mutilations génitales féminines. Plus de 50 millions de personnes ont aussi déclaré publiquement qu'elles abandonnaient les mutilations génitales féminines et, de même, plus de 250 millions de personnes ont été sensibilisées par les messages des médias aux risques des mutilations génitales féminines.

Plus d'informations

Le saviez-vous ?

  • Plus de 230 millions de filles et de femmes à travers le monde ont survécu à des mutilations génitales féminines (MGF) et ont aujourd'hui besoin d'accéder à des services de soins appropriés.
  • On estime à 27 millions le nombre de filles risquant à leur tour de subir des MGF au cours des cinq prochaines années si l'on n'accélère pas l'action pour mettre fin à ces pratiques.
  • Chaque année, plus de 2 millions de filles sont soumises à des mutilations génitales féminines avant leur cinquième anniversaire.
  • Les partenariats et les alliances sont essentiels à la construction de mouvements sociaux entre la société civile, les gouvernements et les acteurs non gouvernementaux visant à mettre fin aux MGF.
  • Aujourd'hui, une fille sur trois subit des MGF, contre une sur deux il y a 30 ans, mais les progrès doivent être au moins dix fois plus rapides pour atteindre l'objectif mondial d'élimination des MGF d'ici à 2030.
  • En 2025, plus de 4,4 millions de filles - soit environ 12 200 chaque jour - risquent de subir des mutilations génitales féminines dans le monde.
  • Les co?ts de santé pour les survivantes des MGF sont estimés à 1,4 milliard de dollars chaque année.

Ressources

Sites web

Documents et publications

  • Intensification de l'action mondiale visant à éliminer les mutilations génitales féminines :
    • Résolutions de l'Assemblée générale : , , , , et
  • Note conceptuelle et sur le thème de la Journée 2025 ? Accélérer le rythme : Renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin aux MGF ?

Célébrations liées

Les mutilations génitales féminines désignent toutes les interventions aboutissant à l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre mutilation des organes génitaux féminins pratiquées pour des raisons non médicales. Dans certaines communautés, elles sont vues comme un moyen d’asservir la sexualité des filles ou une garantie de chasteté. Dans d’autres communautés, elles constituent un prérequis au mariage ou à la succession. Dans les sociétés où cette pratique est le plus répandue, elle est souvent considérée comme un rite de passage pour les filles.

200 millions de survivantes lèvent les bras en signe de victoire. Leurs voix triomphantes brisent un silence long de plusieurs siècles, et la solidarité transforme la douleur en mémoire. C’est là le monde dont rêvent les femmes qui sont à la tête du mouvement pour mettre fin aux mutilations génitales féminines (MGF). C’est le monde qu’elles b?tiront.

Portrait d'une femme souriante servant de lien vers la page des célébrations des Nations Unies

Chaque journée internationale représente une occasion d’informer le public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs comme les droits fondamentaux, le développement durable ou la santé. Ces journées permettent au système des Nations Unies, aux pouvoir publics et à la société civile d’organiser des activités de sensibilisation et de mobiliser des ressources.